Un scénar parmis d'autres : La reine de Sabbat
Page 1 sur 1
Un scénar parmis d'autres : La reine de Sabbat
In Nomine Patris
Verset XXIV : « La Reine de Sabbat »
Voici un scénario écrit dans le cadre de ma campagne, qui permet d'intégrer dans votre histoire à vous une secte diabolique et ses desseins malveillants Il vous faudra modifier le début sans doute pour qu'il vous soit pleinement utilisable, et surtout rendre odieuse au possible la messe noire à la croisée des chemins (largement inspirée du descriptif présent dans le livre de règles) Mes joueurs ont apprécié cette partie qui selon moi fait partie du top 3 des scénarios de mauvais gout... Conrad de Morlange qui a perdu son écuyer "Barnard le Bâtard" dans des conditions tragiques, ne démentira pas ! Cela dit, jouer avec des bourrins vous promet quelques belles surprises : pour ma part j'ai eu droit à l'intervention in extremis de l'ange musulman Kalib (Saint Michel pour Conrad ) et la destruction spectaculaire du bâton maudit...
Bonne lecture !
1. Jérusalem
Le jeune Conrad de Morlange est dépêché avec quelques hommes à Jérusalem pour porter dans la maison du roi les nouvelles de la mort de la comtesse Geneviève, cousine du souverain par sa mère… C’est Olivier qui prend l’initiative de l’envoyer, Philippe d’Alsace vivant depuis sa mort reclus dans la plus haute pièce du donjon. Il ne reçoit aucune visite… toutefois sur la route enneigée qui mène à Jérusalem, Morlange entendra une conversation entre Barnard et Fouad faisant état d’une voix de femme dans les appartements du Duc en deuil… ragot de servante ?
De leur côté Maamar el Tamis et son compagnon franc Eudes de Lasalles ont joint la ville sainte, sur les traces de Tibérias et de sa suite. Ils sont accueillis chez le contact Batinis de la cité : Ayub ibn Suleman. C’est un physicien réputé qui a pour client la plupart des barons francs de la cité. (Ce qui ne manquera pas d’intéresser Mamaar) Il ne donne pas, au grand jour, l’image d’un croyant fervent mais c’est en réalité un ismaélien très pratiquant. Il a à son service Mukhtar, combattant chevronné dissimulé sous les traits d’une brute épaisse… Ils vivent dans une riche demeure du quartier des Syriens. Ayub réservera à nos amis un accueil cordial, mais emprunt de discrétion… le bougre tenant plus que tout à sa couverture. Il leur apprendra que plusieurs fidaïs sont dans les murs de Jérusalem, et qu’il en est le chef.
Jérusalem, tout comme Acres, est enfouie sous la neige. Il y fait très froid et ceci est assez rare pour emplir les échoppes des médecins… Conrad et ses hommes y arriveront le mercredi 7 janvier 1178 avec pour la plupart une toux sèche et inquiétante. Fouad devra se faire amputer de trois orteils du pied gauche, le rendant boiteux pour le reste de ses jours.
A Jérusalem, les PJ auront vent de la grande nouvelle : « Le roi Baudouin, appuyé par les 80 chevaliers du temple de Gaza et leur grand maître Eudes, ont remporté une grande victoire sur Saladin à Montgisard, près d’Ascalon. On dit que la grande croix, portée par les moines qui accompagnaient l’armée, a brillé de milles feux, et que Salah ad Din lui-même a frôlé la mort dans la bataille ! » (La plus brillante victoire de l’histoire des francs en Terre Sainte) Le roi est donc de retour à Jérusalem : on parle d’un nouveau traité de paix…
2. Denys ibn Youssouf
Ayub, intrigué par l’histoire que compteront Eudes et Mamaar à propos de la bague de Mekmar et de l’ordre de mages noirs, leur parlera de Denys ibn Youssouf. En effet il semblerait que ce vendeur d’herbes, fournisseur de la plupart des médecins de la ville ait récemment reçu la visite de plusieurs individus étranges… qui pourraient correspondre à la description… Ibn Youssouf serait même entré en possession d’une cargaison de produits « divers » à destination d’Ayub. Un certain Rachid Boulaouane sensé la leur livré ayant avoué s’en être séparé contre une forte somme…
De plus, Ayub connaît bien les rouages de la maison de Baudouin et sera capable de fournir aux deux hommes une raison d’y pénétrer : pourquoi ne pas participer aux livraisons de bois qui afflue à grand train depuis le début de l’hiver… Tous les matins des journaliers sont embauchés pour transporter depuis la porte saint Etienne les stères nécessaires au chauffage du castel. Il indiquera également aux deux compagnons le chemin pour se rendre discrètement aux appartements des invités :
- rejoindre le quartier des serviteurs en longeant le mur d’enceinte, à l’abri des arcades.
- traverser les cuisines jusqu’au fumoir à jambon.
- trouver le colimaçon qui mène à la demeure du roi.
- se faufiler derrière les tentures murales jusqu’à la troisième porte.
- passer la porte (souvent fermée) et monter les escaliers.
- arrivée dans la lingerie du quartier des invités.
3. Le destin entre en jeu
Morlange fera son rapport directement au roi et recevra l’hospitalité de celui-ci jusqu’à ce que la neige ait cessé de tomber et que les routes soient à nouveau praticables.
Passant une soirée en ville à la recherche de ribaudes, Morlange sera pris à parti par une bande de vilains encapés de noir… (Des hommes à la solde du chef de la police de Tibérias qui a eu vent de l’arrivée du chevalier au château) Les éventuels soldats qui l’accompagnent maîtrisés, Morlange sera rossé par le chef de la police lui-même et c’est l’arrivée de Eudes et de Mamaar, partis pour espionner Denys qui le sauvera alors que le pauvre allait finir occis d’une main vengeresse…
Reste à gérer les retrouvailles entre ces personnages aux multiples facettes… Si Mamaar faisait l’étalage de ses pouvoir cela serait plus facile ^^
4. Le scheik des épices
Pour tous les gens interrogés, Denys ibn Youssouf est un homme respectable et respecté, influent même sur plusieurs aspects du commerce des épices à Jérusalem. Cependant il a un mode de vie très simple et personne ne sait ce qu’il fait de son argent… peut être fait il preuve de charité chrétienne !
C’est chez lui (en son absence et en celle de son fils) qu’il faudra se rendre pour découvrir, creusé dans la terre, son laboratoire secret. La porte en est scellée par un rituel magique que seuls nos amis Batinis pourront briser… Si ils y arrivent, ils pourront également trouver des documents rédigés dans la même langue que les livres de l’atelier de Mekmar, ainsi qu’une quantité incroyable de composants ésotériques (tout niveau) de très grande rareté pour la plupart. Ils mettront également la main sur deux somptueuses tenues de cérémonie noires.
Cependant les enquêteurs pourront s’apercevoir que Denys et son fils quittent la maison sans passer par la porte… en effet un second passage secret situé dans la cave creusée leurs permet de rejoindre l’ancien réseau souterrain romain qui passe sous la ville… Ils l’empruntent pour se rendre aux cérémonies impies du Sabbat…
5. La fièvre du samedi soir
Remontant le souterrain, nos amis devront se munir de torches au risque de ne jamais en ressortir. En effet c’est un véritable dédale, pour la plus grande partie en ruine et non consolidé. Seul un chien de chasse pourra les guider jusqu’au lieu de réunion reniflant la piste de Denys. (Peut-être Eudes aura-t-il pensé à prendre le sien ! sinon le château possède une meute… et le prêt est envisageable si il est justifié)
Nos amis déboucheront alors à l’extérieur des murailles de la ville, à l’endroit ou devait se déverser les eaux usées de Jérusalem à l’époque romaine. Le lieu est presque sec, bien qu’un peu tourbeux. Ils pourront donc suivre les traces de Denys et de son fils jusqu’à une ancienne route qui s’étend vers l’est. Ils remonteront la route en cette nuit froide et sans lune pour s’enfoncer dans un petit bois duquel semble provenir une étrange lumière. Ils assisteront à la plus abjecte cérémonie qui soit.
Au centre d’une clairière éclairée par 5 brasiers, un autel est monté. Autour de lui une trentaine de hommes et femmes nues forniquent dans la neige et la boue. Le fils de Denys est parmi eux. A leurs cotés, 12 ombres encapuchonnées les observent en silence, tandis que des musiques dissonantes semblent provenir des trompes de petits êtres sombres ressemblant à des nains cornus qui s’agitent et piétinent les corps enlacés en riant...
A la mi-nuit, le silence se fait soudain. Les corps s’arrêtent et se redressent tandis que deux ombres sortent des bois : Un grand bouc à 3 cornes rougeoyant accompagné d’une femme nue avec un bâton, la peau presque translucide, qui observera l’assistance en souriant. Eudes la reconnaîtra… Ils sont accompagnés par des hurlements de l’assistance en transe.
Les sorciers s’alignent alors et baisent tour à tour un odieux visage situé sous la queue du bouc, qui remet un bâton à l’un des sorciers encapuchonné.
Les ombres encapuchonnées se placent alors de chaque côté de la masse des corps nus et les violentent avec hargne, tandis que le maître de cérémonie à qui la femme a remis son bâton prononce un litanie dans une langue indicible et somme toute fort sympathique.
Les corps en transe s’alignent et défilent un à un devant le maître de cérémonie et le couple impie. Le diable leur marque les parties honteuses de son ongle. Certains s’évanouissent, d’autres sont déchiquetés par le maître. Ceux qui sont marqués s’alignent aux côtés des ombres encapuchonnées.
Une fois que tous sont passés, la musique reprend et les élus se goinfrent des corps des infortunés. Les bacchanales commencent et durent jusqu’au matin, faites de jeux obscènes, d’enfants sacrifiés et de discussions enflammées entre sorciers. C’est le moment de se joindre aux réjouissances…
A la fin de la nuit le diable félicitera le maître de cérémonie et disparaîtra aux cotés de la femme. Nos amis pourront voir Denys et son fils repartir vers leur souterrain… Denys porte un bâton.
6. Conclusions
Les personnages déduiront sans doute rapidement que Mekmar était l’un de ces sorciers dépravés… vrai ou faux ?
Verset XXIV : « La Reine de Sabbat »
Voici un scénario écrit dans le cadre de ma campagne, qui permet d'intégrer dans votre histoire à vous une secte diabolique et ses desseins malveillants Il vous faudra modifier le début sans doute pour qu'il vous soit pleinement utilisable, et surtout rendre odieuse au possible la messe noire à la croisée des chemins (largement inspirée du descriptif présent dans le livre de règles) Mes joueurs ont apprécié cette partie qui selon moi fait partie du top 3 des scénarios de mauvais gout... Conrad de Morlange qui a perdu son écuyer "Barnard le Bâtard" dans des conditions tragiques, ne démentira pas ! Cela dit, jouer avec des bourrins vous promet quelques belles surprises : pour ma part j'ai eu droit à l'intervention in extremis de l'ange musulman Kalib (Saint Michel pour Conrad ) et la destruction spectaculaire du bâton maudit...
Bonne lecture !
1. Jérusalem
Le jeune Conrad de Morlange est dépêché avec quelques hommes à Jérusalem pour porter dans la maison du roi les nouvelles de la mort de la comtesse Geneviève, cousine du souverain par sa mère… C’est Olivier qui prend l’initiative de l’envoyer, Philippe d’Alsace vivant depuis sa mort reclus dans la plus haute pièce du donjon. Il ne reçoit aucune visite… toutefois sur la route enneigée qui mène à Jérusalem, Morlange entendra une conversation entre Barnard et Fouad faisant état d’une voix de femme dans les appartements du Duc en deuil… ragot de servante ?
De leur côté Maamar el Tamis et son compagnon franc Eudes de Lasalles ont joint la ville sainte, sur les traces de Tibérias et de sa suite. Ils sont accueillis chez le contact Batinis de la cité : Ayub ibn Suleman. C’est un physicien réputé qui a pour client la plupart des barons francs de la cité. (Ce qui ne manquera pas d’intéresser Mamaar) Il ne donne pas, au grand jour, l’image d’un croyant fervent mais c’est en réalité un ismaélien très pratiquant. Il a à son service Mukhtar, combattant chevronné dissimulé sous les traits d’une brute épaisse… Ils vivent dans une riche demeure du quartier des Syriens. Ayub réservera à nos amis un accueil cordial, mais emprunt de discrétion… le bougre tenant plus que tout à sa couverture. Il leur apprendra que plusieurs fidaïs sont dans les murs de Jérusalem, et qu’il en est le chef.
Jérusalem, tout comme Acres, est enfouie sous la neige. Il y fait très froid et ceci est assez rare pour emplir les échoppes des médecins… Conrad et ses hommes y arriveront le mercredi 7 janvier 1178 avec pour la plupart une toux sèche et inquiétante. Fouad devra se faire amputer de trois orteils du pied gauche, le rendant boiteux pour le reste de ses jours.
A Jérusalem, les PJ auront vent de la grande nouvelle : « Le roi Baudouin, appuyé par les 80 chevaliers du temple de Gaza et leur grand maître Eudes, ont remporté une grande victoire sur Saladin à Montgisard, près d’Ascalon. On dit que la grande croix, portée par les moines qui accompagnaient l’armée, a brillé de milles feux, et que Salah ad Din lui-même a frôlé la mort dans la bataille ! » (La plus brillante victoire de l’histoire des francs en Terre Sainte) Le roi est donc de retour à Jérusalem : on parle d’un nouveau traité de paix…
2. Denys ibn Youssouf
Ayub, intrigué par l’histoire que compteront Eudes et Mamaar à propos de la bague de Mekmar et de l’ordre de mages noirs, leur parlera de Denys ibn Youssouf. En effet il semblerait que ce vendeur d’herbes, fournisseur de la plupart des médecins de la ville ait récemment reçu la visite de plusieurs individus étranges… qui pourraient correspondre à la description… Ibn Youssouf serait même entré en possession d’une cargaison de produits « divers » à destination d’Ayub. Un certain Rachid Boulaouane sensé la leur livré ayant avoué s’en être séparé contre une forte somme…
De plus, Ayub connaît bien les rouages de la maison de Baudouin et sera capable de fournir aux deux hommes une raison d’y pénétrer : pourquoi ne pas participer aux livraisons de bois qui afflue à grand train depuis le début de l’hiver… Tous les matins des journaliers sont embauchés pour transporter depuis la porte saint Etienne les stères nécessaires au chauffage du castel. Il indiquera également aux deux compagnons le chemin pour se rendre discrètement aux appartements des invités :
- rejoindre le quartier des serviteurs en longeant le mur d’enceinte, à l’abri des arcades.
- traverser les cuisines jusqu’au fumoir à jambon.
- trouver le colimaçon qui mène à la demeure du roi.
- se faufiler derrière les tentures murales jusqu’à la troisième porte.
- passer la porte (souvent fermée) et monter les escaliers.
- arrivée dans la lingerie du quartier des invités.
3. Le destin entre en jeu
Morlange fera son rapport directement au roi et recevra l’hospitalité de celui-ci jusqu’à ce que la neige ait cessé de tomber et que les routes soient à nouveau praticables.
Passant une soirée en ville à la recherche de ribaudes, Morlange sera pris à parti par une bande de vilains encapés de noir… (Des hommes à la solde du chef de la police de Tibérias qui a eu vent de l’arrivée du chevalier au château) Les éventuels soldats qui l’accompagnent maîtrisés, Morlange sera rossé par le chef de la police lui-même et c’est l’arrivée de Eudes et de Mamaar, partis pour espionner Denys qui le sauvera alors que le pauvre allait finir occis d’une main vengeresse…
Reste à gérer les retrouvailles entre ces personnages aux multiples facettes… Si Mamaar faisait l’étalage de ses pouvoir cela serait plus facile ^^
4. Le scheik des épices
Pour tous les gens interrogés, Denys ibn Youssouf est un homme respectable et respecté, influent même sur plusieurs aspects du commerce des épices à Jérusalem. Cependant il a un mode de vie très simple et personne ne sait ce qu’il fait de son argent… peut être fait il preuve de charité chrétienne !
C’est chez lui (en son absence et en celle de son fils) qu’il faudra se rendre pour découvrir, creusé dans la terre, son laboratoire secret. La porte en est scellée par un rituel magique que seuls nos amis Batinis pourront briser… Si ils y arrivent, ils pourront également trouver des documents rédigés dans la même langue que les livres de l’atelier de Mekmar, ainsi qu’une quantité incroyable de composants ésotériques (tout niveau) de très grande rareté pour la plupart. Ils mettront également la main sur deux somptueuses tenues de cérémonie noires.
Cependant les enquêteurs pourront s’apercevoir que Denys et son fils quittent la maison sans passer par la porte… en effet un second passage secret situé dans la cave creusée leurs permet de rejoindre l’ancien réseau souterrain romain qui passe sous la ville… Ils l’empruntent pour se rendre aux cérémonies impies du Sabbat…
5. La fièvre du samedi soir
Remontant le souterrain, nos amis devront se munir de torches au risque de ne jamais en ressortir. En effet c’est un véritable dédale, pour la plus grande partie en ruine et non consolidé. Seul un chien de chasse pourra les guider jusqu’au lieu de réunion reniflant la piste de Denys. (Peut-être Eudes aura-t-il pensé à prendre le sien ! sinon le château possède une meute… et le prêt est envisageable si il est justifié)
Nos amis déboucheront alors à l’extérieur des murailles de la ville, à l’endroit ou devait se déverser les eaux usées de Jérusalem à l’époque romaine. Le lieu est presque sec, bien qu’un peu tourbeux. Ils pourront donc suivre les traces de Denys et de son fils jusqu’à une ancienne route qui s’étend vers l’est. Ils remonteront la route en cette nuit froide et sans lune pour s’enfoncer dans un petit bois duquel semble provenir une étrange lumière. Ils assisteront à la plus abjecte cérémonie qui soit.
Au centre d’une clairière éclairée par 5 brasiers, un autel est monté. Autour de lui une trentaine de hommes et femmes nues forniquent dans la neige et la boue. Le fils de Denys est parmi eux. A leurs cotés, 12 ombres encapuchonnées les observent en silence, tandis que des musiques dissonantes semblent provenir des trompes de petits êtres sombres ressemblant à des nains cornus qui s’agitent et piétinent les corps enlacés en riant...
A la mi-nuit, le silence se fait soudain. Les corps s’arrêtent et se redressent tandis que deux ombres sortent des bois : Un grand bouc à 3 cornes rougeoyant accompagné d’une femme nue avec un bâton, la peau presque translucide, qui observera l’assistance en souriant. Eudes la reconnaîtra… Ils sont accompagnés par des hurlements de l’assistance en transe.
Les sorciers s’alignent alors et baisent tour à tour un odieux visage situé sous la queue du bouc, qui remet un bâton à l’un des sorciers encapuchonné.
Les ombres encapuchonnées se placent alors de chaque côté de la masse des corps nus et les violentent avec hargne, tandis que le maître de cérémonie à qui la femme a remis son bâton prononce un litanie dans une langue indicible et somme toute fort sympathique.
Les corps en transe s’alignent et défilent un à un devant le maître de cérémonie et le couple impie. Le diable leur marque les parties honteuses de son ongle. Certains s’évanouissent, d’autres sont déchiquetés par le maître. Ceux qui sont marqués s’alignent aux côtés des ombres encapuchonnées.
Une fois que tous sont passés, la musique reprend et les élus se goinfrent des corps des infortunés. Les bacchanales commencent et durent jusqu’au matin, faites de jeux obscènes, d’enfants sacrifiés et de discussions enflammées entre sorciers. C’est le moment de se joindre aux réjouissances…
A la fin de la nuit le diable félicitera le maître de cérémonie et disparaîtra aux cotés de la femme. Nos amis pourront voir Denys et son fils repartir vers leur souterrain… Denys porte un bâton.
6. Conclusions
Les personnages déduiront sans doute rapidement que Mekmar était l’un de ces sorciers dépravés… vrai ou faux ?
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum